Tout savoir sur les crèmes solaires

respire jc hubaud

Article co-rédigé par Respire & Jean-Claude Hubaud, docteur en chimie de l’université Aix-Marseille, expert en évaluation de produits solaires, expert juridique pour la cosmétique à Bruxelles.

1. Pourquoi bronze-t-on ?

Les UVA et les UVB :

Le soleil émet plusieurs types de rayons, dont des rayons UV que l’on ne voit pas et que l’on ne sent pas : les rayons UVA et UVB. Ces rayons sont responsables du bronzage mais aussi des coups de soleil (pour les rayons UVB) et du vieillissement prématuré de la peau (pour les UVA). Ils peuvent tous les deux donner lieu à des cancers, il est donc primordial de s’en protéger.

Lorsque la peau est exposée aux UVB, elle met en place un mécanisme de protection pour se protéger. Comment cela marche ?

Le mécanisme du bronzage et des coups de soleil :

À la base de notre épiderme, se trouvent des cellules appelées « mélanocytes ». Ces cellules produisent un pigment appelé mélanine. C’est cette substance qui donne la couleur de notre peau et de nos cheveux. C’est aussi cette substance qui absorbe les UVB pour protéger la peau. Sous l’action du soleil, la peau met en place un mécanisme de protection : les mélanocytes produisent davantage de mélanine qui migre vers la surface de la peau pour mieux absorber les UVB. C’est pour cela que notre peau fonce. En cas de surexposition, une réaction inflammatoire peut avoir lieu : c’est l’apparition d’un coup de soleil.

Les rayons UVA et UVB sont également responsables de cancer, il faut donc impérativement s’en protéger !

2. Comment se protéger des rayons UVA et UVB ?

Pour cela, nous devons avoir recours à des produits solaires qui contiennent des filtres anti-UV. Appliquées à la surface de la peau, ces molécules vont empêcher les rayons UVA et UVB de pénétrer en profondeur.

2 types de filtres : filtres chimiques et filtres minéraux

On connaît deux types de filtres qui vont agir de façon différente. D’un côté, les filtres dits « chimiques » (issus de la chimie de synthèse), vont absorber les UVA et UVB à la surface de l’épiderme et redissiper cette énergie sous une autre forme non dangereuse. De l’autre, les filtres appelés filtres « minéraux » (d’origine naturelle), qui vont refléter les UVA et UVB à la surface de la peau et les renvoyer dans l’atmosphère, à l’image d’un miroir.

filtres solaires respire

Le choix de Respire :

Ces deux types de filtres ont des avantages et des inconvénients. Cependant, certaines études* montrent que certains filtres “chimiques” pénètrent la peau et provoquent des désordres biologiques. À l’opposé, les filtres minéraux (dioxyde de titane et oxyde de zinc), sont par nature totalement inertes et ne pénètrent pas la barrière cutanée. Pour éviter l’utilisation de toutes substances controversées et pour respecter ses valeurs, Respire s’est donc naturellement tourné vers les filtres minéraux.

3. Comment s'assurer de l'efficacité d'un produit solaire ?

Les produits solaires sont des produits sérieux, qui protègent contre des cancers. Ils sont donc sujets à des contrôles et à des tests rigoureux pour assurer la protection des consommateurs. Conformément à la réglementation européenne sur les produits solaires datant de 2006**, les produits solaires doivent impérativement protéger à la fois des rayons UVA et des rayons UVB.

Les indices de protection :

Il faut donc contrôler l’efficacité d’un produit solaire vis-à-vis des deux types de rayonnement. Deux tests vont révéler deux indices caractérisant l'efficacité anti-UV du produit :

- Pour les UVB : C'est le Sun Protection Factor (le fameux SPF)

- Pour les UVA : C'est le Protection Factor UVA (PF-UVA)

Depuis 2006, la réglementation européenne définit 4 types de protections :

- Faible protection : SPF 6 et 10

- Moyenne protection : SPF 15, 20, 25

- Haute protection : SPF 30 et 50

- Très haute protection : SPF 50+ (de plus de 50)

Concrètement, un produit d’indice SPF X signifie qu’il ne laisse passer que 1/Xème des rayons UVB. Une autre définition consiste à dire que si un coup de soleil apparaît en 1 minute sur une peau sans protection, il mettrait X minutes à apparaître avec une protection d’indice X.


De plus, pour s’assurer que le produit protège aussi des UVA, il faut un PF-UVA égale à minimum 1/3 du SPF indiqué. En d’autres termes, le ratio SFP/PF-UVA doit être inférieur à 3.


Mais comment s’assurer de cette efficacité ?

Différentes méthodes de mesure :

Pour déterminer ces indices, deux types de tests peuvent être réalisés : des tests dits « in vitro » et des tests dits « in vivo ». Quelle est la différence ?

- Test in vivo : Le produit est appliqué sur la peau de volontaires. La zone d’application est exposée à une rayonnement UV et on chronomètre le temps d’apparition d’un coup de soleil.


- Test in vitro : Le produit est appliqué sur une plaque, puis la plaque est exposée à un rayonnement UV. Un détecteur placé sous la plaque mesure le flux de rayons UV.

Il existe des protocoles normés et standardisés à un niveau international pour ces différents tests :

- Pour les UVA : ISO 24 442 (in vivo), ISO 24 443 (in vitro)

- Pour les UVB : ISO 24 444 (in vivo)

Même si ces tests restent la référence pour les produits solaires conventionnels avec filtres “chimiques”, ils ont une limite pour les filtres minéraux. C’est le cas de la norme ISO 24443 (test in vitro pour les UVA) : cette norme n’est pas applicable aux poudres et donc non-adaptée pour le dioxyde de titane. C’est d’ailleurs entre autres pour cela qu’elle en cours de révision par l'ISO.

Comment ont-été testés les spray solaires Respire ?

Pour tester l’efficacité des sprays solaires Respire in vitro, vis-à-vis des UVA et des UVB, un protocole plus adapté pour les filtres minéraux a été utilisé : la méthode validée et corrélée selon la technique décrite par Diffey et Robson***. En parallèle, pour confirmer la bonne efficacité, des tests in vivo (plus fidèles à la réalité et plus reproductibles) ont également été réalisés. Tous ces tests prouvent bien une efficacité SPF 30 et SPF 50.

Dans une démarche de transparence, nous vous communiquons ci-dessous les résultats que nous avons obtenus :

respire cremes solaires naturelles minerales

Si vous souhaitez plus d’informations sur nos tests, contactez-nous 😉

Pour conclure

Les produits de protection solaire sont des produits techniques qui demandent une expertise particulière pour assurer la protection des consommateurs. C’est pour cette raison que nous nous sommes entourés d’experts pour formuler des produits de qualité à l’efficacité prouvée. La conclusion trop rapide « les filtres minéraux ne sont pas efficaces » est fausse. Le dioxyde de titane micronisé (non-nano), comme c’est le cas dans les spray solaires Respire, associé avec une bonne combinaison d’huiles, est efficace.

Chaque année, en été, le sujet des filtres minéraux fait débat. Pourquoi ? Parce que les scientifiques n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les protocoles de tests d’efficacité utilisés in vitro. Ceux qui utilisent les filtres “chimiques” utilisent la norme ISO 24443, norme mis au point et fonctionnant uniquement pour les filtres “chimiques”. Les adeptes des filtres minéraux utilisent, eux, un protocole plus adapté. Cela est montré du doigt, à tort, par les associations de consommateurs. Ces associations testent les produits naturels du marché selon la norme ISO 24443, trouvent des résultats inférieurs au SPF revendiqué, et accusent ces marques de tromper le consommateur. Mais ces résultats sont erronés puisque la méthode utilisée n'est pas adaptée !

Pour plus d'information, nous vous conseillons de lire ce communiqué de presse rédigé par Jean-Marc Giroux, docteur en pharmacie et toxicologue, président de l'association COSMED (association des PME de l'industrie cosmétique).****

Pour toutes ces raisons, nous sommes heureux de faire rayonner aux côtés d’experts, les filtres minéraux, reconnus pour leur efficacité et pour leur innocuité !

crèmes solaires respire

Références :

*Effect of Sunscreen Application on Plasma Concentration of Sunscreen Active Ingredients, Matta MK, Zusterzeel R, Pilli NR, et al., 2019, JAMA

**Règlementation Européenne pour les produits solaires - Recommandations du 22 septembre 2006, 2006/647/CE

***Determination of the in vitro SPF, M. Pissavini and L. Ferrero, V. Alard, U. Heinrich and H. Tronnier, D. Kockott, D. Lutz, V. Tournier, M. Zambonin, and M. Meloni, 2003, Cosmetics and Toiletries Magazine

****Communiqué de presse de Jean-Marc Giroux, docteur en pharmacie et toxicologue, président de l'association COSMED, 3 juillet 2013